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06 décembre 2009

Commentaires

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"""""""""Dans le quotidien The Times, le climatologue a estimé que le système de "limitation et d'échange" des émissions de CO2 consistait à "vendre de la complaisance".

"Le problème fondamental c'est que les énergies fossiles sont la forme d'énergie la moins chère. Tant que c'est le cas, elles seront utilisées", a-t-il estimé, considérant qu'une taxe croissante sur les émissions était "la seule façon" d'y remédier.
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Sur le premier point, cent pour cent d'accord. Un étudiant qui participait à l'université d'automne de SLC en 2008 avait dit avec humour qu'un bon conducteur ne pouvait vendre ses points en excédents à un autre, qui s'approchait du malus fatidique. La comparaison était intéressante.

Sur le second... je ne crois guère à l'efficacité de la taxe telle qu'on envisage de la mettre en œuvre, car l'expérience des années passées, quand le baril a flambé, a montré que le consommateur serrait les dents, voyait son pouvoir d'achat nettement diminué, mais que sa consommation en essence, gazole ou fuel ne baissait que fort peu.

J'en tiens pour ma part à une taxation LOURDE des objets émetteurs de CO2 au moment de l'achat, taxation qui apparaîtrait nettement dans la facturation et qui serait proportionnelle aux émissions.

Cela serait vraiment dissuasif et dégagerait les ressources nécessaires pour aider à l'achat de moyens neutres ou proches de la neutralité (la pompe à chaleur en lieu et place de la chaudière à gaz, elle même un peu moins taxée que la chaudière à fuel ; des prêts à taux zéro - ou presque - pour les isolations vraies (par l'extérieur), les voitures à faible émission moins taxées que les autres, etc. )

Le cri d'alarme de James Hansen peut se décrire par une autre métaphore : quand la maison brûle, on n'organise pas une conférence des commandants des différentes casernes de pompiers pour savoir combien chacun enverra d'hommes et combien de litres d'eau chacun aura le droit de jeter sur le feu !

Je pense que là comme ailleurs il n'y a pas UNE solution. Le système proposé par Hansen de taxer les combustibles fossiles à l'importation ou à la production (utilisée sur place) a le mérite de la simplicité. Ses effets sont difficilement prévisibles puisque la relation entre taxe, prix TTC et consommation n'est pas évidente.
Au contraire le système de permis d'émission permet de ne distribuer qu'une quantité donnée de permis égale à l'objectif fixé. Comme il y a marché il y a risque de spéculation. Mais, si le niveau du prix des permis n'est pas facile à prévoir, celui des émissions l'est par construction. Il est tout à fait possible de généraliser cette approche aux particuliers sous forme d'une allocation négociable pour chaque ménage .
Mais la réglementation a aussi de gros avantages. Par exemple comme pour les voitures, on pourrait limiter les émissions par kWh des centrales électriques.
Il serait intéressant qu'un débat public ait lieu sur ces questions.
Je crois que Hansen jette le bébé avec l'eau du bain. Il est extrêmement inquiet
Il affirme que le point de non-retour est peut être déjà atteint. Si cela est vrai autant se préparer aux conséquences. Et ce serait bien de savoir ce qu'elles seront.

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Je ne suis pas du tout d'accord avec bernard borghesio-ruff ; à tel point que j'en suis même inquiet d'ailleurs .

Je ressens en effet profondément que le forfait pousse à la consommation et le ticket la freine.

Et donc que pour freiner il faut une taxe à l'unité de compte (ici le litre de carburant) et certainement pas une taxe fixe. Si d'ailleurs je devais être sujet à une taxe fixe j'essaierai au maximum de la rentabiliser et donc … de consommer.

Au contraire les aides que l'état peut être contraint d'aborder ne sont admissibles que s'il s'agit d' aides forfaitaires. Une aide au litre étant alors une véritable incitation à la débauche.

La flambée du baril a vraiment changé la perception des gens , sauf que la flambée a été effectivement de durée très insuffisante.


Il est clair que le système forfaitaire s'est trouvé tout naturellement associé à la frénésie de gaspillage des trentes "glorieuses". En tout premier lieu avec l'eau ; on expliquait alors que le système forfaitaire était bien adapté aux investissements de premier équipement ; sauf qu'il a perduré sans vergogne.

On peut quand même penser (espérer) qu'avec la raréfaction des ressources et les très grandes facilités actuelles de mesure et de paiement associé, le paiement à l'unité redevienne la règle.

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