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21 septembre 2010

Commentaires

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Vraiment très intéressant cet article de Claude Acket

Tout petit bémol : l'auteur écrit En outre dans les régions plus chaudes, mais aussi à l’avenir
dans nos pays tempérés avec les avancées de la climatisation, il y a accroissement des
besoins de jour en plein soleil.

La lecture de l'article nous a pourtant bien fait comprendre combien la route est longue - semée d'embuches et d'abandons - pour ce type d'installation.

Donc l'avenir ne peut être ici qu'à très long terme et vraisemblablement après le Pic du Pétrole.

Alors imaginer qu'on en sera encore à ces petites commodités telle la climatisation me laisse pantois !

Tout à fait d'accord et sur l'intérêt et sur le bémol

Les adhérents de SLC sont majoritairement des ingénieurs et il n'y a pas de honte à ça au contraire. J'ai souvent remarqué que les cadres supérieurs considéraient généralement passer les caisses sans payer un article comme de la malhonnêteté mais puiser sans vergogne dans les ressources de la terre comme de la bonne économie.

Et pourtant lorsque le prix du pétrole sera multiplié par x (et non plus à simplement + x%) quelles opportunités pour le travail d’ingénieur !

Bien sûr il y aura un transitoire difficile mais comme il y a refus général à s’y préparer (voir la contribution carbone) tant pis

Excellent article.
Un bémol cependant sur l'hybridation évoquée: L’hybridation solaire thermodynamique/gaz risque de conduire à un pâté d’alouette. En effet, dans une installation à cycle combiné, la puissance des turbines à vapeur représente environ 1/3 du total, les turbines à gaz représentant les 2/3. Autrement dit, pour 100 MW de solaire, on aura 300 MW de gaz ; si le solaire produit la moitié du temps (430 GWh), le gaz produira dont 3 fois plus (1290 MWh). Mais la réalité risque d’être encore pire : si le gaz et le CO2 sont bon marché, il sera très tentant pour le producteur de dimensionner l’installation solaire sans stockage (200 MW avec les mêmes capteurs) et de produire la même énergie solaire (430 GWh) le quart du temps, en utilisant l’énergie gaz les trois quarts du temps ; celui-ci, avec 600 MW installés, produira alors 3900 GWh, soit 9 fois plus d’électricité que le solaire. Je soupçonne fortement les promoteurs de DESERTEC d’avoir ceci en tête et de n’utiliser l’argument du solaire que pour « verdir » l’électricité libyenne et, surtout, faire payer les liaisons DC transméditeranéennes par les budgets communautaires ENR

D'accord avec commentaire P BACHER

Pour votre info un site web qui permet l’estimation directe de l’énergie électrique produite annuelle
estimation de l’énergie électrique produite

A condition de savoir qu’un m2 correspond à ~0,135 kwc on retrouve les chiffres de la Centrale d'Amareleja

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