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19 octobre 2012

Commentaires

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J'espère que ce sera un mal nécessaire. La population va comprendre les implications pratiques de la fermeture d'une centrale nucléaire. C'est une occasion pour les mouvements émergents de sauvegarde du climat de donner de la voix et de focaliser l'attention sur le développement du gaz et du CO2 associé. Je vois cette décision comme étant la manifestation de la "méthode hollande". Plutôt que de dire "c'est débile de baisser le prix de l'essence", il le baisse temporairement juste assez pour que tout le monde voit que c'est débile...

Bonjour,
Effectivement, cela fait beaucoup d'argent et de CO2, mais, en dehors du fait du prince, vous ne nous rappelez pas les raisons de cet arrêt prématuré.
Par ailleurs, manquent la description et et le chiffrage des mesures à prendre pour rendre parfaitement sûre ou presque cette centrale, à moins que, de ce coté là aussi, les frais soient importants.
Pour ma part, je reste sur l'inquiétude que me procure l'extrême improbabilité des incidents et/ou accidents, mais leur gravité incommensurable et donc, imprévisible.
Cependant, considérant que l'on n'a rien sans risque, je pencherais pour une démarche transparente et impartiale nous permettant de réfléchir en connaissance de cause. Salutations cordiales. Jacques Brillot Bougival


Idéologie, quand tu nous tiens ! Nous avons vécu la même situation avec l'arrêt politique de Super Phénix, qui nous place désormais derrière la Russie et l'Inde, alors que nous étions leaders mondiaux des Rapides ! Les arguments développés par SLC sont justes : il n'y a aucune urgence à arrêter un réacteur qui répond aux exigences de l'Autorité de sûreté, car sa production est économiquement très rentable (voir le Rapport de la Cour des Comptes de janvier 2012). Démanteler un réacteur requiert avant tout d'avoir établi les filières d'évacuation des déchets, c'est le point bloquant aujourd'hui pour Brennilis et les UNGG. Seule raison valable évoquée pour réduire la part du nucléaire : le niveau d'exposition que constitue un tel pourcentage (75%) de source d'électricité dans le cas où il faudrait l'abandonner brutalement suite à une catastrophe comme au Japon.
Mais, comme l'écrit l'OPECST (15/12/2011): "il serait irresponsable d'estropier notre pays en le lançant dans le vide pour s'éviter d'attendre les 2 ou 3 décennies indispensables à la mise au point d'innovations suffisamment robustes". Par ailleurs, on ne pourra pas démanteler et remplacer les réacteurs au même rythme qu'on les a construits dans les années 80 : tous n'auront donc pas la même durée de vie. Plutôt que de pointer spécifiquement (pour des raisons politiques) la centrale de Fessenheim, c'est un plan de mise à l'arrêt raisonné et sans hâte qu'il faudrait élaborer pour l'ensemble du parc nucléaire, en visant de l'ordre de 50% d'électricité nucléaire à l'horizon 2050, en fonction du développement des énergies alternatives.

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Eh OUI les décisions Fessenheim , RT2012 (même si celle ci est depuis longtemps dans les tuyaux) utilisent FUKUSHIMA.

Et toujours RIEN sur cette centrale émanant de SLC
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"c'est un plan de mise à l'arrêt raisonné et sans hâte qu'il faudrait élaborer pour l'ensemble du parc nucléaire, en visant de l'ordre de 50% d'électricité nucléaire à l'horizon 2050, en fonction du développement des énergies alternatives." (extrait d'un commentaire précédent)

Serait-ce une épiphanie? L'éventualité d'envisager un remplacement meme partiel du parc nucléaire francais par des énergies renouvelables aurait-elle réellement germé dans l'esprit d'un ancien du CEA? Ou ne serait-ce encore qu'un procédé rhétorique de mise sous condition d'une solution pour le stockage de l'énergie et d'adaptation du réseau électrique? (qui cela dit en passant ne se fera jamais simplement en comptant sur le bon vouloir de l'exploitant des centrales nucléaires).

Si on avait attendu de voir émerger une solution pour le démentelement d'une centrale nucléaire et la gestion des déchets à long terme, l'énergie nucléaire ne serait aujourd'hui pas encore sortie de ses limbes...



Je suis en complet accord avec "Sauvons Le Climat" et Jacques Brillot. Des problèmes aussi complexes ne peuvent se traiter sous le coup de l'émotion suscitée par un accident du type Fukuchima , quelque compréhensible qu'elle puisse être. Ils appellent une approche sereine s'appuyant sur une analyse sur le fond des diverses solutions possibles à partir des technologies existantes, des recherches en cours sur de nouvelles technologies ou filières et, s'agissant de mettre au point une politique énergétique à long terme, prenant en compte l'épuisement d'une part des ressources d'énergie primaire et d'autre part la nécessaire protection de l'environnement. Personne aujourd'hui ne pouvant dire ce que seront les technologies dans un siècle il est impératif de ne pas commettre d'erreur dans l'attente de leur apparition.

De toute façon ça fait longtemps que les recherches sur une nouvelle source d'énergie produite sans vent et sans ensoleillement (géothermie dans les stations de ski par exemple) auraient dues être réalisées. Seulement ça rentrerait directement en concurrence avec les industries pseudo-vertes allemandes.

Alors continuez à voter pour les lèches bottes d'allemands (Sarkozy, Hollande : bref les phallocrates incapables de moraliser le milieu politique) comme ça vous vivrez dans le CO2...

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Rapport GALLOIS sorti ce jour:

L’évolution du parc nucléaire doit tenir compte de l’énorme capital investi et du fait qu’il
est largement amorti, même si des travaux de maintenance importants sont prévus. Le coût
du kilowatt-heure qu’il procure est un véritable avantage comparatif.

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Je viens d'écrire à A Montebourg pour lui signaler ce gâchis (emploi, énorme investissement français suisse et allemand, fourniture et exportation d'électricité, impots payés à l'état et aux collectivités locales) et lui suggérer de crier haut et fort que la France n'a pas les moyens de fermer Fessenheim

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