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04 décembre 2013

Commentaires

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Ces énergies renouvelables mais intermittentes sont inévitables et le problème à résoudre est de les intégrer d'une manière rationnelle, économique et intégrée sur plan Européen, dans la matrice des énergies de sources stables. Quoique cette équation semble compliquée, mais il n'y a pas et il n'y aurait d'autre sortie.

Stephen Littlechild est devenu professeur de privatisation :

http://www.jbs.cam.ac.uk/faculty-research/fellows-associates-a-z/stephen-littlechild/

alors que le gouvernement anglais s'inquiète de possibles problèmes d'approvisionnement :

http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/energy/10402931/Government-and-National-Grid-plan-emergency-measures-to-prevent-blackouts.html

"Government and National Grid plan emergency measures to prevent blackouts
The Government and the National Grid are developing emergency measures to prevent blackouts across Britain, as the country’s energy supply faces its biggest strain in years."

Vous écrivez :
"L’électricité est un domaine trop vital socialement et économiquement pour que les états en perdent le contrôle, au bénéfice de politiques décidées unilatéralement par tel ou tel des membres de l’Union européenne."

et je suis tout à fait d'accord.

Mais, vu de l'extérieur, la France n'a pas l'air d'être dans un état d'esprit lui permettant de défendre ses intérêts, ou même de les connaitre.

Le débat médiatico-politique semble être désespérément aiguillé vers la sortie du nucléaire, la sacro-sainte concurrence et, en arrière-fond, la volonté de faire rendre gorge aux ingénieurs de l'Etat ou d'EdF...

Le problème est surtout que le mécanisme de fixation des prix par des règles administratives (qu'on appelle de manière erronée "marché électrique") ne marche plus dès qu'on enlève les centrale gaz. Le merit order part du principe que les producteurs ne sont payés que sur le prix des combustibles, normal c'est un mécanisme fait pour garantir les profits des centrales fossiles, pas pour permettre une production économique et écologique.

Imaginez une journée d'été : le nucléaire fait la base, le solaire fait le reste de la consommation. Le prix de l'électricité passerait à 20 €... alors qu'il faudrait plus de 100 € pour permettre de rentabiliser un EPR.

effectivement, logique tordue
quand est ce q on va comprendre?
blog intéressant, merci, je parcours

Ce qui reste difficilement compréhensible, c'est cette espèce d'aveuglement des décideurs, en général, et des politiques, en particulier, qui semblent ignorer' toutes ces évidences, et persistent dans leurs erreurs, avec, il faut bien le dire, le soutien de la plupart des grands médias!...(tendance oblige!...)
Quand va-t-on, enfin, se réveiller, et arrêter de mettre en exergue le "contre-exemple" allemand, en matière énergétique? Quand va-t-on, enfin, appeler un chat un chat?

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