Hervé Nifenecker
Le 11 septembre 2011
Après que, à la suite de l’accident nucléaire de Fukushima, l’Allemagne ait décidé d’arrêter immédiatement ses 8 réacteurs les plus anciens (en fait 7, et 1 déjà arrêté provisoirement) et se soit fixé la date limite de 2022 pour sa sortie du nucléaire, j’avais suggéré que les partis politiques français devraient attendre les résultats de l’expérience allemande avant de définir leur ligne concernant le bouquet électrique français. Comme les partis politiques ne nous ont guère donné l’impression qu’ils accordaient beaucoup d’importance à une approche expérimentale et pragmatique je n’ai pas été surpris de constater que ma suggestion ait fait un « flop » : les Verts restent fidèles à leur génome et, malgré des protestations pour amuser la galerie, préfèrent prendre le risque d’augmenter les émissions de gaz à effet de serre plutôt que d’assumer le risque politique d’un changement de pied sur la question du nucléaire, changement de pied rendu, il faut bien en convenir, bien difficile après Fukushima. Le PS, lui, et tout particulièrement sa première secrétaire, préfèrent flatter l’électorat vert à toute autre priorité, fut-ce une approche réaliste de la question énergétique.
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