Le 23 septembre dernier, l’association « Sauvons le climat » s’est adressée par courrier à Monsieur Jean-Claude Juncker, nouveau président de la Commission Européenne, pour lui recommander vivement le maintien à ses côtés de la fonction de conseiller scientifique.
Mis en cause par certaines ONG, ce poste constitue en réalité une pièce majeure du dispositif d’information du président. Dans les domaines essentiels comportant une forte composante scientifique tels que la santé publique, l’environnement, l’énergie... la pérennité de cette fonction représente un atout indispensable pour des orientations et des décisions argumentées et durables de la responsabilité de la Commission Européenne.
Le 14 octobre, l’équipe transitoire du président Juncker nous a fait parvenir sa réponse, notant sa préférence pour l’établissement d’un conseil scientifique. Les conditions de sa mise en œuvre seront déterminantes pour s’assurer que soient préservées les qualités du service apporté au président de la Commission Européenne.
Les textes de cette lettre et de la réponse qui lui a été faite peuvent être consultés sur notre site http://www.sauvonsleclimat.org/actualiteshtml/lettre-ouverte-au-president-de-la-commission-europeenne/
La manoeuvre de Greenpeace et de ses acolytes était évidente: contrôler la politique de la Commission dans le domaine scientifique et remplacer les avis scientifiques par des avis militants. Si le nouveau président fait le choix d'un Conseil Scientifique, il faudra veiller à ce que celui-ci ne comporte que de vrais experts scientifiques et pas de représentants officieux ou officiels des ONG.
Rédigé par : Nifenecker | 22 octobre 2014 à 10h59
Dans le rapport récent de la cour des comptes sur le TGV :
https://www.ccomptes.fr/Actualites/A-la-une/La-grande-vitesse-ferroviaire-un-modele-porte-au-dela-de-sa-pertinence
l'un des premiers sujets examiné est l'avantage apporté par ce mode de transport en termes d'émission de CO2. Une question porte en particulier sur les émissions liées à l'électricité utilisée.
Dans les réponses en fin de rapport, la SNCF indique qu'il faut tenir compte des émissions de l'électricité produite par EDF, ce qui fait que le TGV est beaucoup moins émetteur que les bus, par exemple.
Mais le président de l'Ademe indique qu'il faut tenir compte des émissions de l'électricité au niveau européen, car la SNCF n'achète pas qu'à EDF compte-tenu de l'ouverture à la concurrence européenne, et qu'avec ce mode de calcul le TGV serait un peu plus émetteur que les bus.
Rédigé par : en passant | 23 octobre 2014 à 13h28
Je suppose que le Président de l'ADEME a fait remarquer aux autorités et compagnies de chemin de fer allemandes qu'elles auraient intérêt à se fournir chez EDF pour diminuer leurs émissions.
L'ADEME fonctionne comme une diode: le courant passe toujours dans le même sens, hostile au nucléaire
Rédigé par : Nifenecker | 23 octobre 2014 à 14h28