« Fessenheim : à 30 ans un réacteur est-il trop vieux ? | Accueil | Tricastin: un nouveau psychodrame français »

14 juillet 2008

Commentaires

Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

Il faudrait faire connaitre l'échelle INES des incidents nucléaires 1/7,
http://www.centpourcentnaturel.fr/post/2008/07/29/L-echelle-des-INES-incidents-nucleaires

comme on connait l'échelle Beaufort 1/13 en marine de plaisance

avec des exemples comme les Bq délivrés par Windscale, Three Mile Island, Tchernobyl....et nombre d'accidents japonais , les essais de bombes atmosphériques mais aussi les volcans, le charbon... et la radioactivité normale et les surdoses de mSv reçues dans certaines activités pour ramener à de plus justes proportions l'ampleur des incidents du Tricastin, fautes regrettables, à sanctionner, mais bénignes

Yves BAGUELIN

Galle, dans l'ouvrage collectif sur les toxiques nucléaires, indique que la teneur moyenne en uranium des sols est, si l'on considère la couche de surface sur 1 m d'épaisseur, de l'ordre de la tonne par km2.Il y en a donc de l'ordre du kg dans un jardin de 1000m2, sans cesse retourné et retravaillé. Combien en absorbe ou en inhale au cours de son existence l'agriculteur ou même le jardinier de banlieue?

Les quantités d'uranium contenues dans les granites sont très variables, mais en moyenne de l'ordre du g par m3.Quelles quantités en inhalent sous forme de poussières au cours de leur vie professionnelle les ouvriers carriers qui travaillent le granite?

L'IRSN n'établit pas de cartes de la radioactivité de surface à petite échelle parce qu'elle change en fonction des épandages d'engrais, qui contiennent dans le cas des phosphates non seulement du potassium 40 mais aussi de l'uranium( témoin les projets de récupération de l'uranium dans les phosphates marocains ou jordaniens). Quelle quantité en inhalent les agriculteurs et quelle quantité s'en retrouve dans les eaux?

Pourquoi ces quelques faits n'ont-ils pas été portés à la connaissance du public à l'occasion de la fuite de la Socatri? L'occasion était bonne et il s'agit là aussi de transparence.

Ce qui n'a pas été communiqué dans le cas de la fuite du Socatri, entre autres choses: la nature de la solution d'uranium à 12 g par litre et la composition isotopique de l'uranium.Peut-être quelqu'un sur ce blog le sait-il?

Je ne suis pas OK avec le commentaire de Jacques Brillot mais sur un seul point seulement: J'ai lu dans un site médical (que j'ai peine à retrouver) que le corps humain n'absorbait que 1% au maximum de l'uranium ingéré, le reste étant immédiatement dirigé vers la sortie. De plus dès que la quantité cumulée atteint 100-160 µg, le corps cesse d'en absorber. Il faut donc en conclure que contrairement au plomb/cadmium, l'uranium ne peut pas s'accumuler.
D'autre part - et cela n'a rien à voir avec le nucléaire - je signale que les atomes lourds n'ayant aucun rôle biologique (ie tous ceux au delà de l'Iode) sont malgré tout très lentement éliminés du corps (trop lentement pour certains) plus particulièrement par le Sélénium dont la carence produit d'autres désordres plus graves (mort).

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.

Qui sommes-nous ?


  • "Sauvons Le Climat" a pour ambition d’informer, de manière indépendante de tout groupe de pression ou parti politique, sur les problèmes relatifs au réchauffement climatique et sur les solutions proposées pour le ralentir. Notre association est dotée d’un comité scientifique présidé par Michel Petit, ancien responsable du groupe français d’experts au GIEC. Sous le contrôle de ce comité, SLC publie régulièrement des études et des communiqués sur les aspects scientifiques et techniques ainsi qu'économiques et sociaux de ces problèmes. Nous diffusons également des points de vue de nos adhérents.
  • Lire notre manifeste

Avertissement

  • Les textes présentés sur ce blog n'engagent Sauvons le Climat que s'ils portent la mention "Article SLC"

Nos conférences en vidéo

Nous contacter