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30 août 2008

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En ce qui concerne l'aquaculture, du moins telle qu'elle est pratiquée de nos jours, je suis des plus réticents.

Pour produire 1kg de poisson "élevé", on gaspille en effet entre 8 et 10 kg de protéines animales, en général trouvées par le biais de la pêche sauvage avec des filets à petites mailles, ravageuse pour l'environnement et gaspilleuse d'énergie.

En outre ces poissons élevés en volume restreint génèrent une pollution considérable, et sont eux mêmes victimes de maladies surs à la promiscuité qui imposent des traitements préventifs lourds et fort peu "cologiques" (antibiotiques, antiparasitaires, etc.) le saumon d'élevage... ce n'est pas mon truc, loin de là!

Alors oui à l'aquaculture si elle est extensive, si elle concerne des espèces se nourrissant de protéines végétales... en gardant à l'esprit que d'une manière générale, dans les pays riches nous consommons bien trop de protéines animales (c'est d'ailleurs un enjeu de santé publique) et que le prix de revient des dérivés de l'aquaculture les rend inaccessibles au mal nourris de la planète...

Il est vrai que nous ignorons presque tout du potentiel de ressources offert par les océans. Nous en saurons sans doute bientôt davantage sur Mars que sur le monde des abysses !

Ceci dit, en voulant cultiver des micro-algues et autres planctons ne prend-t-on pas le risque de dérégler encore un peu plus la machine climatique de la planète. Les océans sont en effet le premier facteur de recyclage du gaz carbonique que nous émettons ?
Gardons nos pieds sur terre…

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