A l’heure ou il n’est question que de ce qui a fait la « Une » du Grenelle de l’environnement, notre nouvel évangile écologique, « Sauvons le climat » s’étonne que bien peu de dispositions
Fort heureusement l’Assemblée Nationale vient cependant d’adopter un projet de loi pour « faciliter le maintien et la création d'emplois » qui, dans son titre IV, favorise la promotion du télétravail en améliorant le statut des télétravailleurs. Cette nouvelle loi permettra même, en cas d’épidémie de grippe A, de contraindre ceux qui le pourront à travailler chez eux !
« Pour rester en contact avec l'entreprise et poursuivre les objectifs qui lui sont attribués, le télé travailleur doit communiquer et échanger des informations sur l'évolution de son propre travail et celui de ses collaborateurs. Une implication supérieure est nécessaire... »
Précisons qu’il existe quatre
formes d’organisation du télétravail qui soulèvent chacune des autant de problèmes
spécifiques mais qu’il est inutile de distinguer dans cette courte note[1].
Nous nous contenterons de rappeler que globalement le télé travail offre des
avantages considérables, tant en termes de transport et d’écologie que d’efficacité
et de qualité de vie.
Transport et écologie. Si, en moyenne, une journée de travail par semaine seulement[2] se faisait à distance, ce serait prés de 10% de réduction de consommation de carburant qui pourrait être envisagée et le désengorgement de nombreux voies d’accès aux villes. Pour ce qui est des transports public on éviterait bien souvent d’avoir à réinvestir dans de nouvelles infrastructures extrêmement couteuses (réseau RER en région parisienne). Par ailleurs les surfaces de bureaux, et donc les consommations énergétiques afférentes, pourraient être réduites.
Efficacité et qualité de vie. Le télétravail permet aux salariés d'être plus efficaces et engendre moins de stress, notamment par l'absence de trajet et en favorisant un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Les cadres, comme beaucoup le souhaitent, pourraient envisager de "se mettre au vert".
« Sauvons le Climat », en partenariat avec les spécialistes du secteur, prépare une étude sur le sujet. Les contributions et témoignages que vous pourrez apporter à cette note nous serons précieux et nous vous en remercions par avance.
Mitsu
[1] Notamment : le télétravail à domicile salarié ; le télétravail à domicile indépendant ; la télé formation, les télé centres ; le télé travail nomade ; le travail en réseau
[2] Les formes de télétravail étant fort différentes il
est difficile d’évaluer la part exacte de l’activité globale qu’englobe ce que
d’aucun nomment « travail à distance ». Ce qui est certain c’est que
la France est très en retard. De nombreuses études (voir rapport du député
Pierre Morel-A- Lhuissier) considèrent qu' en 2003 les télétravailleurs représentaient en
France environ 7 % de la population active, alors que la moyenne européenne aurait été
de 13 %.
Bonjour
Je voudrais juste attirer l'attention sur le fait que si la taille des bureaux pourraient être réduite, ce qui permet une économie de chauffage, le télétravailleur se chauffe tout de même chez lui!
Autre remarque: La ville de Villard de lans a voulu favoriser le télétravail en mettant des locaux à disposition des télétravailleurs. Le but était d'éviter des aller-retour à Grenoble. Ces locaux n'ont jamais été occupé et maintenant ce sont des entreprises locales qui les occupe (ce qui finalement revient au même).
Bien cordialement
Daniel Heuer
Rédigé par : Daniel Heuer | 23 septembre 2009 à 15h58