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05 septembre 2009

Commentaires

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Excellentes réponses à une partie des arguments des climato-sceptiques et des "négateurs" de l'action humaine! Mais j'attire l'attention sur la vaste offensive en cours des sceptiques et négateurs; en particulier sur la récente conférence de Vincent Courtillot prononcée à l'Université de Nantes (ou il semble bénéficier de solides amitiés, de même qu'à la marie de Paris). Emmanuel Grenier, après avoir complaisamment diffusé les thèses "négatrices" d'un certain Plimer, a diffusé hier, 29 septembre la conférence de Coutillot avec vidéo: Grenier parait bien convaincu par les arguments niant toute influence humaine, et même toute particularité du "petit" réchauffement actuel. Conférence dans laquelle Courtillot reprend en bonne partie ce qu'il a publié avec Le Mouël dans le JGRL (je crois). Article qui avait donné lieu à de vigoureuses répliques et rectifications en Juin 2009. En particulier de Edouard Bard, qui relevait, entre autres, de graves erreurs de méthodologie, d' interprétations de données; utilisation de données tronquées etc. Courtillot accuse, entre autres, le Hadley Chase Center de rétention de données et refus de communiquer. Mais Courtillot (géomagnéticien) et
ses partisans ont "heureusement" réussi à reconstituer toutes ces données, et à démontrer de façon "irréfutable" les "impostures et mensonges" du GIEC; etc. J'espère que les climatologues de haut niveau tels que Edouard Bard vont répondre à cette nouvelle offensive, encore plus agressive que les précédentes. Merci et bon courage

Comme le signal V. Courtillot ici http://skyfal.free.fr/?p=402
dans le débat (vidéo 2) quand on indique les critiques de E. Bard faut pas oublier la réponse faite par Courtillot à l'Academie des sciences

Pour les climatosceptiques, les ilots de chaleur urbains seraient responsables de l'augmentation de la température mesurée puisque nombre de stations météorologiques sont à proximité de grandes villes. A ce sujet il est intéressant de voir où la température mesurée a le plus augmenté : l'arctique, la Sibérie, l'antarctique de l'ouest, l'Amazonie, une partie du continent africain... loin de toute grande ville.
Le réchauffement est bien réel.

En lisant ce papier, je trouve au final que vous donnez raison au climato-sceptique :
- La théorie du RCA n'est pas encore validé au niveau scientifique.
- Les politiques ne peuvent pas faire autre chose que de faire croire qu'il s'occupe du problème.

Dans tous les cas, il ne faut pas croire que nous réussirons à diminuer nos GES, parce que une théorie bancale + des politiques hypocrites = une foirade à venir, pas besoin de modèle pour prévoir cela.

Enfin j'apporte une petite précision sur votre premier argumentaire : les températures augmentent certes sur de nombreux points du globe, mais pas partout de la même façon. Ainsi en Europe la température n'a pas augmenté de 1860 à 1980, puis a augmenté de 1985 à 1998 de manière significative.
Cela se retourne ainsi contre votre argument comme quoi l'optimum et le PAG ne sont pas des marqueurs climatiques globaux. C'est effectivement le cas, mais croire que le réchauffement est significativement et globalement relié aux émissions de GES, et bien, c'est faux.

@pat : finalement, les zones qui se réchauffent le plus sont celles qui sont désertes... Et pas près des villes. Bizarre non ?

je suis bien d’accord pour souligner que le GIEC se contredit d'un rapport sur l'autre et pour saluer le travail remarquable de V. Courtillot pour obtenir des données plus précises et effectuer un traitement plus rigoureux.

En revanche, on peut estimer que les deux points de vues se complètent:

1. la source de chaleur prépondérante est le soleil (cela paraît évident au profane, les paléo-climatologues les savent bien, si certains climatologues ont exprimé des doutes, c'est qu'ils avaient besoin de l'aide de V. Courtillot!)

2. le taux de CO2 excédentaire “anthropologique” amplifie le réchauffement “naturel” dû aux fluctuations de l’activité solaire. Je ne comprends pas pourquoi V. Courtillot s'obstine à le nier!!!

3. ce réchauffement supplémentaire risque de nous mener bien au-delà de ce qui s’est passé lors de l’optimum de l’an 1000 (c’est sur ce point que les conclusions climato-sceptiques de V. Courtillot ne sont pas logiques: ce n’est pas parce que tout s’est bien passé lorsqu’il y avait 290 ppm de CO2 que cela se passera également bien à 400 ppm. En particulier, rien ne prouve que cet excédent de CO2 ne produira que des effets négligeables, ni que les températures se stabiliseront au même niveau qu’en l’an mil)

Ceci n’est qu’une hypothèse, mais elle a plusieurs avantages:
- reconnaître la contribution de V. Courtillot et son équipe
- reconnaître l’aspect approximatif des modèles climatologiques et la nécessité de les améliorer
- alerter sur le risque d’emballement du réchauffement climatique à cause du CO2 excédentaire même si le CO2 n’est pas la cause initiale du réchauffement climatique
- appeler à une révision des modèles qui prenne en compte le soleil, les nuages et, si démontrée, la nucléation par les rayons cosmiques
- établir des prédictions plus fiables sur les conséquences catastrophiques d’un dépassement des températures de l’an mil (pour résuler: le sud du Groenland vert et la Méditerrannée en Camargue, c’est OK, mais 2 mètres plus haut, c’est une catastrophe)

Réponse à Ste :
1)Qui douterait que la source d'énergie du climat est le soleil ? Certainement pas les climatologues.
2)Le CO2 en excès ajoute une "couverture " sur la terre limitant les fuites de chaleur (celle qui nous vient du soleil) vers l'espace. L'effet de cette couverture supplémentaire est déjà bien supérieur aux fluctuations de la chaleur reçue du soleil.
3) C'est sûr que les modèles ne sont pas parfaits : la connaissance des mécanismes est très perfectible, et les capacités des ordinateurs empêchent de travailler avec la précision que souhaiteraient les climatologues. Mais il est scandaleux d'oser faire croire que le soleil et les nuages sont absents des modèles de climat alors qu'ils font partie des bases de ces modèles.

Est-ce que quelqu'un peut me donner une preuve scientifique que le CO2 emis par l'homme fait augmenter la température terrestre ?
Le GIEC a dépensé des dizaines de milliards de dollards et ne peut pas donner cette preuve ... et vous ?
Plein d'autres scientifiques 'sceptiques' se basent sur des mesures réelles comme le soleil, les nuages et les océans. Et chez eux ça colle : alors qui croire ? Arrêtons de se cacher la vérité et admettons que nous nous sommes fait mener en bateau pendant 20 ans par des politico-scientifiques et les médias qui nous ont tout simplement menti.

Bob,
pouvez-vous donner une preuve scientifique que le soleil, les nuages ou les océans sont responsables de l'évolution observée de la température.
Les lois physiques de base nous disent que si on empêche une partie de la chaleur reçue par la surface terrestre de repartir vers l'espace, la surface doit se réchauffer. Le CO2, quelle qu'en soit la source, limite la fuite vers l'espace des rayonnements infrarouges émis par la surface terrestre. Donc la surface doit se réchauffer si on fait croître le taux de CO2 dans l'atmosphère.

Bob,en somme, selon vous, le CO2 ne fait pas augmenter la température terrestre. Iriez-vous jusqu'à dire qu'il la fit baisser?

J'aimerais connaître votre réfutation au sujet des points suivants.

D'abord sur le rôle du CO2 proprement dit:
- La température moyenne de l'atmosphère serait corrélée à celle du soleil, à telle enseigne que l'atonie actuelle de notre étoile nous prépare des décennies de refroidissement, quels que soient nos rejets de CO2.
- Les modèles informatiques du GIEC donnent des résultats très éloignés des observations en altitude.
- L'hypothèse CO2 repose sur une corrélation entre températures et teneur atmosphérique en CO2 dans le passé, or en regardant de près ces courbes on constate que ce les hausses de température ont précédé celles de la teneur en CO2; la corrélation n'établit donc pas la causalité prétendue.

Par ailleurs, même en admettant que le CO2 joue un rôle essentiel dans un réchauffement avéré:
- À quoi bon se diviser au sujet du rôle du CO2 si les mesures qui en découlent visent finalement à économiser les ressources fossiles, sujet consensuel s'il en est ?
- J'ai lu dans un article d'un partisan de la lutte contre le CO2 que le rôle du méthane dans le réchauffement serait encore supérieur: Dès lors pourquoi focaliser sur le CO2 ?
- Il reste à prouver que les conséquences d'un réchauffement de 2 à 5 degrés seraient désastreuses. Il faudrait un réchauffement énorme pour faire fondre l'antarctique. La disparition de la biodiversité et l'avancée des déserts sont dues à la suspopulation et à l'incurie des hommes, pas au réchauffement.

Enfin qqes remarques :
- Je trouve impropre (!) de parler de pollution à propos du CO2 dans l'atmosphère. J'appelle polluant un élément qui est hors de contexte, comme du pétrole sur une plage.
- Comment ne pas avoir l'impression qu'Al Gore exploite la crédulité des naïfs quand il parle d'une fonte totale des glaces du Groenland et de l'Antarctique ?

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