SLC porte un intérêt particulier au développement des pompes à chaleur (PAC).
Dans le document : « Les pompes à chaleur juin 2008 » accessible sue le site via la Rubrique « Documents » puis la Sous rubrique « Consommation et Economies d’énergies », nous pouvons lire :
« Le chauffage individuel et tertiaire étant source de l’émission de 121 millions de tonnes de CO2 par an sur un total de 444, le gain apporté par une forte expansion des PAC est évident.
Les PAC sont donc un chemin à prendre pour aller vers le facteur 4 en 2050. »
A ce titre nous notons, avec intérêt, les avancées ces dernières années du marché des pompes à chaleur, avec plus de 150 000 machines installées en 2008, soit un bond de +119% en un an.
Ce bond concerne essentiellement les PAC aérothermiques (+133 000), adoptées pour l’essentiel pour des rénovations dans l’ancien. (70%)
Pour les PAC géothermiques l’accroissement total de 19 430 porte essentiellement sur le neuf (75 %)
Dans le document : « Les pompes à chaleur juin 2008 » accessible sue le site via la Rubrique « Documents » puis la Sous rubrique « Consommation et Economies d’énergies », nous pouvons lire :
« Le chauffage individuel et tertiaire étant source de l’émission de 121 millions de tonnes de CO2 par an sur un total de 444, le gain apporté par une forte expansion des PAC est évident.
Les PAC sont donc un chemin à prendre pour aller vers le facteur 4 en 2050. »
A ce titre nous notons, avec intérêt, les avancées ces dernières années du marché des pompes à chaleur, avec plus de 150 000 machines installées en 2008, soit un bond de +119% en un an.
Ce bond concerne essentiellement les PAC aérothermiques (+133 000), adoptées pour l’essentiel pour des rénovations dans l’ancien. (70%)
Pour les PAC géothermiques l’accroissement total de 19 430 porte essentiellement sur le neuf (75 %)
De nombreux membres et amis de SLC se sont équipés à titre personnel et certains nous ont fait part de leurs expériences.
Vous trouverez 5 de leurs témoignages sous forme de fiches, sur le site SLC dans la rubrique :
Réduire nos rejets, la pratique, sous-rubrique pompes à chaleur
Ces témoignages couvrent de nombreux types de PAC, concernent autant le neuf que la rénovation.
Ci-dessus quelques repères pour vous guider vers ces fiches.
- Fiche 1 Pompes à chaleur Air/air, modification
Maison récente, tout électrique, fin de construction en 1987, surface totale 165 m2
Consommation chauffage avant modification : 19 000 kWh (115 kWh/m²/an)
Modifications : Installation de deux pompes à chaleur air / air en 2006
Une motivation économique et aussi le petit plus assuré par l’utilisation réversible en climatisation, ont conduit à la mise en place de 2 pompes à chaleur (une partie jour et une partie nuit) qui fournissent de l’air chaud, distribué dans toute la maison.
Coût
8 000 € TTC (installation comprise) Cette installation a été réalisée sans aucune aide financière
(Les pompes à chaleur air/air étaient à l’époque exclues des aides)
Bilan économique
Le premier bilan annuel donne une baisse de consommation de 7350 kWh (- 40 %) et un coût annuel réduit de 700 €.
- Fiche 2 Pompe à chaleur sol / eau, d’origine
Pavillon neuf de 184 m², bien isolé, équipé d’origine (1998) d’une pompe à chaleur.
Le fluide puise l’énergie solaire dans un réseau enterré à 80 cm de profondeur, sur une superficie de 300 m². La pompe à chaleur porte la température du fluide à 35 °C environ.
Le chauffage est assuré via deux dalles de plancher chauffant
Coût (1998)
Total 10 000 € TTC
Une aide EDF de 3 700 € ramène le coût réel supporté à 6 300 €
Nota : à ce jour les aides sous forme de crédit d’impôts pourraient atteindre 50 % du coût matériel soit ici 3 000 € ramenant le coût total à 7 000 €
A la consommation électrique pour pompe à chaleur 4 020 kWh, il faut ajouter 4 stères de bois, ce qui correspond à environ 7 000 kWh
La dépense totale de consommation pour le chauffage sur la base des consommations 2003-2004 est de 570 € TTC.
Bilan économique
Ne s’agissant pas d’une modification, le bilan n’est pas mesurable directement, mais repose sur une analyse comparative qui est détaillée. Il est conclu que sur la base des prix de l’énergie en 2006, l’opération est largement rentable, sans aide, en comparaison au fuel et proche de la rentabilité en comparaison au gaz. Les aides actuelles, nouvelles sous forme de crédits d’impôts donnent dans tous les cas une rentabilité totale.
Bilan rejets CO2 annuels
Ce sont entre 4.5 et 5.7 tonnes de CO2 rejetés, évités par le choix pompe à chaleur à la place d’un chauffage gaz ou fuel.
- Fiche 3 Pompe à chaleur sondes verticales, d’origine
Maison construite en 2002, superficie de 195 m² habitables, équipée d’une pompe à chaleur sur 2 sondes géothermiques verticales (en forages)
Coût
Investissement (2002) : total 21 785 €.
Cet équipement a été fait sans aide.
Bilan énergétique :
L’énergie électrique moyenne annuelle, consommée sur les 3 derniers hivers s’établit à 3 500 kWh.
Bilan économique
Pour confirmer la validité économique ou non de ce choix, la comparaison est faîte avec une solution de chauffage électrique simple. Hors aide (subventions, crédits d’impôts) le retour sur investissement demande 11 ans
Les nouvelles dispositions pour favoriser les économies d’énergie, prévoient des aides sous forme de crédit d’impôt couvrant 50 % des coûts matériels. Dans le cas présent le surcoût associé à l’investissement serait ramené à 7 ans.
Bilan rejets CO2 annuels
Par rapport à un chauffage fuel, 5.7 tonnes de CO2 rejetées évitées. Cette dernière valeur serait ramenée à 4.6 tonnes avec un chauffage gaz.
- Fiche 4 Pompe à chaleur air /eau, modification
Maison récente, fin de construction en 2003. Surface totale : 160 m².
Le chauffage de base était assuré par une chaudière fuel et une seule dalle chauffante pour l’ensemble du seul rez de chaussée (convection naturelle d’air pour la mezzanine).
Consommation annuelle pour le seul chauffage : 1 730 litres de fuel (hiver année 2007/2008).
Modification
Installation d’une pompe à chaleur air/eau, en remplacement complet de la chaudière fuel,
Coût :
Total 10 000 € TTC
Aide : Crédit d’impôt attendu : 4 300 €, soit reste à charge 5 700 €
Bilan espéré
Dépense annuelle fuel évitée 1 120 € (1 730 litres à 64.82 €/hectolitre : base mi 2007).
Consommation électricité pour le seul chauffage : 3 270 kWh
Dépense électricité annuelle pour le seul chauffage : 230 €.
Ecart annuel dépenses : 890 €
Réalité
Le premier bilan basé sur les 7 premiers mois, englobant l’hiver (2008 / 2009) a donné environ 6 532 kWh consacré au seul chauffage au lieu de 3 290 kWh dans les prévisions.
Un premier examen explique cet écart par la rudesse spécifique de cet hiver. Dans ces mêmes conditions climatiques, la consommation fuel aurait aussi été affectée. Il en est déduit que même dans ces conditions exceptionnelles, l’écart ne pénalise pas la pompe à chaleur, le retour sur investissement, tel que prévu d’environ 6 à 7 ans, n’est pratiquement pas affecté. (sans aide ce retour passerait à pratiquement 12 ans)
Bilan rejets CO2 annuels
4 tonnes de CO2 évitées
- Fiche 5 Pompes à chaleur air/eau, modification
Maison du 17eme siècle, bâtiment faisant parti d'un corps de ferme en pisé.
L'isolation est moyenne
Surface au sol : 240 m2, sur deux niveaux.
Ancien chauffage : chaudière fuel et radiateurs, avec une consommation annuelle moyenne de 3 500 litres de fuel, dont 250 litres pour l’ECS
Modifications
Mise en place de 2 pompes à chaleur :
- l’une destinée chauffage (toujours via les radiateurs)
- l’autre destinée eau chaude sanitaire
Coût
23 000 €, desquels peuvent être défalqués 1 500 € pour la revente de la chaudière fuel et surtout 8 800 € de crédit d'impôt, d’où un total net de 12 700 €.
Bilan chauffage
Consommation électrique 12 758 kWh
Les résistances additionnelles pour cette première année avaient été volontairement déconnectées.
Ceci a conduit, pendant une dizaine de jour à compléter par deux poêles à bois et une consommation de 2 stères de bois.
Au chauffage fuel de 3 250 litres moyenne annuelle correspondait une énergie brute de 30 160 kWh
En prenant en compte la part chauffage bois, la comparaison par rapport aux déperditions prévues, donnerait un COP moyen de 1.6.
Ce résultat COP, plus faible que prévu, s’explique par la rigueur de ce dernier hiver.
Bilan ECS
Consommation électrique : 804 kWh
Cette énergie doit être comparée à celle de départ ECS fuel de 250 litres soit 2320 kWh
Bilan économique global
Aux prix hiver 2008-2009 de l'électricité, du bois et du fuel, l’économie est de 1 600 €
Ceci donne un retour sur investissement sur 8 ans avec le crédit d’impôt.
Bilan CO2 annuel
6.7 tonnes de CO2 évitées par an.
Ces témoignages confirment ce que nous écrivons dans la note citée en début de cette présentation :
« Que le coût n’est pas un obstacle au développement des pompes à chaleur, que la comparaison soit faite avec un chauffage fuel ou gaz sur la base de prix des combustibles fuel et gaz actuels.
Que ce n’est pas un pari risqué de penser que les prix de ces derniers, devraient s’accroître beaucoup plus que ceux de l’électricité en France, si la production d’électricité à partir du nucléaire n’est pas remise en cause.
Ainsi selon les perspectives de croissance, le parc en 2015 pourrait être entre 1 et 2 millions d'équivalent logements équipés en PAC, les valeurs hautes supposant des évolutions technologiques déjà en cours (en particulier pour les hautes températures) surtout applicables sur le marché de la rénovation. Ce serait déjà pour 2015, 4 à 8 millions de tonnes de CO2 évitées, non rejetées. »
Nous rappelons que nos fiches pratiques sont alimentées par les témoignages de vos actions en faveur des économies d’énergie, des renouvelables et de façon générale à des réductions de rejets de CO2. Envoyez nous ces témoignages. Ne vous inquiétez pas de la mise en forme, nous la ferons ensemble.
Les couts peuvent être énormes mais une PAC reste un très bon investissement sur le long terme.
Rédigé par : Pierre@Pompes à chaleur | 27 novembre 2012 à 10h44