Sauvons Le Climat
13 décembre 21011
Durban pour quoi ? La sauvegarde du climat attendra, le réchauffement lui, se confirme et s’amplifie.
Tous les indicateurs sont clairs, le réchauffement continue. Après une année 2010 dans le top 10 des années les plus chaudes, 2011 est l’année la plus chaude jamais enregistrée en présence d’un très fort évènement La Niña, évènement provoquant pendant sa durée un refroidissement important de tout le Pacifique équatorial faisant ainsi notablement chuter la température moyenne du globe.
Les émissions mondiales de CO2 n’ont jamais été aussi élevées et en forte croissance. Malgré la forte inertie du système climatique, les effets du réchauffement sont là, bien visibles : fonte des glaces, déplacement de la flore et la faune vers de plus hautes latitudes ou altitudes, récoltes agricoles plus précoces, évènements climatiques extrêmes plus fréquents.
Face à cela, les pays ne veulent pas se mettre d’accord sur les mesures indispensables pour limiter la casse. Oui, il y a un consensus final. Mais tellement minimal... On se contente de poursuivre un processus, Kyoto, qui a certes le mérite d’exister, mais dont tout le monde sait qu’il ne s’agit que d’un premier petit pas timide préalable au lancement une action d’une autre envergure, indispensable si on veut garder l’évolution climatique sous contrôle. Un petit progrès quand-même : on s’engage à être tous ensemble, y compris la Chine, l’Inde et les Etats-Unis ; tous ensemble même si c’est pour ne rien faire !
Quand l’on constate que, même au sein de l’Union Européenne, certains pays réputés « verts » construisent en ce moment de nombreuses centrales électriques brûlant du charbon ou pire encore du lignite, ce qui est parfaitement incompatible avec la réduction des émissions de CO2, on peut comprendre qu’à Durban, Tartuffe n’était pas loin…
Il apparait donc plus que jamais indispensable que des associations comme « Sauvons le Climat », s’efforcent, à la mesure de leurs modestes moyens, de maintenir la pression en poursuivant inlassablement leur travail d’information et de sensibilisation de l’opinion.
Il ne suffit pas de se déclarer « Vert » et de ne préconiser que des mesures irréalistes voire contradictoires pour être affranchi de la responsabilité d’avoir légué à nos enfants une atmosphère surchargée pour des siècles en gaz à effet de serre.
Bien que bénéficiant aujourd’hui d’une électricité décarbonée qui la situe dans les pays européens qui polluent le moins l’atmosphère, la France doit renforcer son action dans les domaines prioritaires que sont l’efficacité énergétique dans le bâtiment et le développement des usages électriques, en particulier dans les transports en commun et les automobiles. Ces deux domaines représentent près des deux tiers de nos émissions de gaz carbonique : s’attaquer à eux sera écologique, créateur d’emploi et rentable à long terme.
Et les poids lourds qui amènent des marchandises de l' est à l'ouest et du nord au sud ...
on les limite quand ???
Il y en a bientôt autant que de voitures particulières sur les autoroutes françaises ....
Rédigé par : genevieve Guillen | 13 décembre 2011 à 17h31
Tartuffe est partout !
Vive le réchauffement climatique qui nous permettra de moins geler l'Hiver, même s'il faudra sacrifier le ski, sachant que ses inconvébuebnts allégués sont de pures shypothèses.
Et vive le nucléaire, qui a des tas d'autres avantages, et qui permettra aux pays ne le maîtrisant pas de bénéficier en priorité des combustibles fossiles... le jour où la campagne de mensonges anti-nucléaires sévissant en Occeident se sera effondrée dans le ridicule.
Rédigé par : gunther | 14 décembre 2011 à 14h20
Nous allons donc tout droit vers une utilisation en urgence et non concertée de l'injection d'aérosols souffrés dans la stratosphère, dès qu'un pays capable de le faire estimera que le changement climatique devient insupportable pour lui.
Rédigé par : D. Cavard | 17 décembre 2011 à 08h46