Dans son programme, François Hollande avance deux propositions contradictoires : d'une part, il s'engage à poursuivre la construction de l'EPR de Flamanville, ce qui est raisonnable sur les plans économique et industriel, d'autre part, il affirme qu'il fermera la centrale de Fessenheim dès son arrivée au pouvoir.
Il semble que les raisons, pour ne pas dire les prétextes, avancées pour une telle décision, lourde de conséquences, en particulier pour le département du Haut Rhin (environ 2000 emplois directs et indirects), relèvent soit de la sûreté (Fessenheim est sur une faille sismique), soit de l'économie (les investissements nécessaires pour prolonger la durée de vie de la centrales étant jugés trop élevés).
Un examen un tant soit peu sérieux montre qu'aucune de ces justifications ne tient la route.
- L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), indépendante et rigoureuse doit rester la seule instance d'évaluation de la sûreté des installations nucléaires.
- L'arrêt prématuré des réacteurs de Fessenheim coûtera cher. « Sauvons le Climat » a montré qu'un arrêt prématuré des réacteurs de Fessenheim coûterait plus de 5 milliards d'euros, tandis que le déficit commercial du commerce extérieur serait augmenté de 1 milliard par an, au moins pendant les premières années. En outre, pour remplacer les centrales les producteurs d’électricité seraient tenus d’investir plus de 2 milliards d’Euros dans des centrales « conventionnelles » et nos émissions de CO2 croîtraient de 10 millions de tonnes.
En tout état de cause, ni l’argument de sûreté ni le raisonnement économique ne justifient d’arrêter Fessenheim dans l’urgence sans avoir sollicité l’avis de l'Autorité de Sûreté et de l'industriel EDF, principal intéressé et qui plus est, sans même avoir organisé un débat démocratique au Parlement.
Il parait indispensable de préciser les raisons qui pourraient justifier une si lourde décision et de les argumenter clairement, notamment en ce qui concerne son coût et son impact sur les économies nationale et locale.
La justification détaillée de ce communiqué de « Sauvons le Climat » peut être consultée sur le site : communiqué "Faut-il vraiment fermer Fessenheim ?"
Hollande refait le coup de Jospin pour payer le soutien des VERTS.
Super Phoenix à Voinet
Fessenheim à Duflot
Mais c'est cher payé pour la France
Rédigé par : Jean-Claude Janvier | 28 février 2012 à 15h12
techniquement je suis d'accord, si le nucléaire restait l'énergie la plus économique et la plus sure ...
mais c'est fini, il y a mieux
http://www.defkalion-energy.com/forum/viewtopic.php?f=4&t=1237
quand les tests seront publiés, nucléaire, climat, renouvelable, biocarburants, décroissance,charbon, schistes et même a terme le pétrole conventionel, tout cela ira a la poubelle de l'histoire.
informez vous.
je vous aurais prévenus si vous continuez a confortablement ignorer les fait comme ceux que vous critiquez.
cordialement.
Rédigé par : Alain | 28 février 2012 à 16h04
L'arret du reacteur de Fessenheim ou un autre doit etre base seulement sur les raisions techniques et pour d'autres "causes" bien reflechies, mais pas par les compaignes electorales.
Rédigé par : M> Asghar | 28 février 2012 à 16h15
C'est vrai qu'en lisant l'opuscule de François HOLLANDE c'est un des rares passages concrets et précis de ses propositions (Ceci dit et vue l'époque je n'attends pas des propositions détaillées mais plutôt des orientations politiques).
Par exemple il aurait pu dire qu'il appartient à l'ASN de lister par centrale les améliorations indispensables et d'assujetir si besoin le redémarrage à leur réalisation.
Il faut du bon sens économique mais aussi de la fermeté.
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PS: SLC qui tient à affirmer sa différence par son sérieux ne peut pas écrire:
ni l’argument de sûreté ... ne justifient d’arrêter Fessenheim ...sans avoir sollicité l’avis ... de l'industriel EDF
Quand il y a problème ce n'est pas l'industriel qui règle l'addition voir TEPCO qui compte maintenant que pour du beurre.
Rédigé par : Jacques- | 01 mars 2012 à 10h49