communiqué de Sauvons Le Climat
mars 2012
Marcel Boiteux, président d'honneur d'EDF, a rédigé un document dans lequel il étudie les conditions à réunir pour qu'un déploiement d'éoliennes soit favorable pour notre pays.
Vous trouverez ce document très circonstancié sur le site de Sauvons Le Climat : http://www.sauvonsleclimat.org/points-de-vue-des-academieshtml/les-eoliennes-du-vent/35-fparticles/1115-les-eoliennes-du-vent.html
Un aspect fondamental de la question traité dans cette article, bien qu'il nest evidament pas le seul qui devrait etre pris en compte. En ce qui concerne le cout des capacites de production des elements de reserve, ils serait souhaitable de connaitre ceux des outils de productions centralise de grande puissance dont le decouplement non previsible necesite des capacite de reactions de l'ordre de la minute et de le comparer a ceux devenement egalement rare mais previsible à t+72h de petites puissance. Je pense que vous voyez de quoi je parle. Cordialement.
Rédigé par : Coostal | 04 avril 2012 à 03h40
Bonjour,
moi ce qui me gêne dans les éoliennes ce n'est pas tant celles-ci bien que je sois d'accord pour dire e peu d'intérêt représenté Non ce qui me gêne c'est la sorte de consensus entre les élus, les industriels, les environementalistes (Ex écologistes)pour nous débiter un discours pseudo-technique et plein d'à priori, d'à peu près, j'oserais même dire de mensonges.
Ainsi, que nous dit-on?: en face de chez moi, vont s'implanter 120 éoliennes de 6 MW, (Fût de 10m de diamètre, hauteur totale 175m).
- Au départ distance de 15km "on ne verra rien c'est égal à un petit cylindre de 8mm de hauteur vu à un mètre". Sauf que la perception d'une chose n'est pas quantifiable et ne découle pas d'un raisonnement mathématique (Voir les urbanistes ce qu'ils en pensent, ce que j'ai fait). En somme, un immeuble de 30m de haut n'aurait pas plus d'impact qu'une murette de 30cm de hauteur vu à un mètre!!!!!! c'est totalement idiot.
- La distance, selon les sources, est variable de 10 kms à 20 kms. De ches moi, par beau temps je peux voir Belle-Isle à 40 kms (Altitude environ 50m et même la pointe de Taillefer à 48kms. Naviguant du côté de Houat, je peux apercevoir les éoliennes de Damgan à 35kms, elles ne font pas plus de 1,5MW.
- On nous dit aussi, 120 éoliennes à 6MW ça fait 720 MW soit la moitié de production d'une centrale de 1400MW. On oublie de dire que c'est une puissance potentielle une éolienne n'ayant son plein rendement qu'aux environ de 60km/heure de vent, soit environ 7 Beaufort!!!!. Il faudrait parler de rendement global le vent n'étant ni constant ni immuable ni prévisible.
- On dit des tas de choses sur l'emploi induit, ou? en Chine? Cela coûte bien moins cher de faire faire là bas, le transport étant comme rien. C'est ce que j'ai entendu dire d'un technico-commercial de l'un des partenaires.
Sur le plan technique et esthétique, je préfère les éoliennes d'AREVA (Jeumont).
Sur le plan financier, je préférerais que tout cet argent soit utilisé pour les économies d'énergie, la réalisation d'un habitat "zéro consomation" (Ca existe) les installations particulières comme les capteurs solaires (Pas le photovoltaïque)etc... Commençons par traiter le problème au niveau des particuliers et que l'on cesse de nous raconter des sornettes.
Mille excuses pour la longueur de mon texte mais je pourrais encore faire plus long, parler de ces "pauvres élus" dont la langue pend longue comme un jour sans pain devant cette "future" manne qui va nous tomber toute cuite dans le bec et remonter les finances de nos communes littorales.
Rédigé par : G. VIAUD | 05 avril 2012 à 11h03
Le texte de M BOITEUX est remarquable car il se concentre de façon quasi parfaite sur l'économique.
Il ne parle plus des nuisances de ces engins , réelles mais un peu subjectives quand même , ni de leur impact sur la balance commerciale , réel mais dont la perception dépend de l'air du temps.
On aurait ainsi donc une boîte à outil quasi mathématique < On fait – On fait pas >.
Las, ce n'est pas si simple , car l'économique dépend du contexte dans lequel on s'inscrit!
Ici on ne dit pas dans quel contexte mais on le devine un peu entre les lignes :
- on insiste sur le "caractère spécifique de l’électricité d’êtrerigoureusement non stockable " en gras et en Italique dans le texte
- on évoque "les pays sous-développés" comme d'autres parlaient du Retour à la bougie
Bref on s'inscrit dans le contexte des Trentes "Glorieuses" avec pour leitmotiv pour le particulier:
On peut (que dis je! on doit) consommer tout ce qu'on veut quand on veut et où l'on veut.
Et plus je consomme moins je paie!
Si on sort un peu de cette vision des choses par exemple
- En modulant sérieusement le prix de l'électricité en fonction du temps (donc des capacités de production)
- En adoptant une tarification proportionnelle (comme on le fait pour les impôts)
alors la production, à défaut d'un stockage physique, jouira d'une demande résidentielle qui s'adapte et cela vaut un paquet de STEP (Station de Transfert d'Electricité par Pompage).
Rédigé par : c10a | 05 avril 2012 à 19h11
@c10a : Et bien oui, les gens aiment bien que la lumière s'allume quand ils appuient sur le bouton, ainsi la télé quand on appuie sur l'interrupteur, le four quand les invités arrivent dans 1h30 et qu'on va leur préparer le plat juste à temps pour qu'ils en profitent bien chaud. Chez les écologistes apparemment, c'est buffet froid, ou peut-être Schwarzbrot et charcuterie.
J'ai voyagé il n'y a pas très longtemps à Cuba. Un matin au réveil, pas d'électricité et donc pas d'eau chaude. Solution ? Douche à l'eau froide, ou attente que cela revienne et départ pour les visites prévues à 11h30 probablement, au lieu des 9h30 prévus. Pourtant c'était juste une petite coupure, d'à peine 2 heure, mais au mauvais moment, et ça donne une idée de l'impact réel d'une électricité imprévisible.
La tarification proportionnelle peut peut-être descendre la consommation totale sans trop d'inconfort, mais ça n'est plus du tout la même chose quand il s'agit de déplacer la consommation du moment où les gens la souhaite vers celui où ce sera possible. Et c'est bien cela le problème réel des éoliennes, celui de la quantité consommée est un détail en comparaison.
Rédigé par : jmdesp | 12 avril 2012 à 10h24
@jmdesp
C'est vrai
On aime bien que la lumière s'allume quand on appuie sur le bouton ainsi que la télé.
Je pense que ça continuera comme cela car la première exige 75 w et la deuxième 50.
Multiplié par 30 Millions de foyers ça fait au plus 4 000 MW pas de quoi faire sauter le réseau.
On aime bien avoir de l'eau chaude quand on veut.
Là aussi ça ne pose pas de problème , car s'il y a une énergie qui se stocke , c'est bien celle là.
Et d'ailleurs le tarif Heures Creuses pour particuliers mis en place il y a très longtemps visait prioritairement ce genre de consommation.
Avec les ballons actuels (faîtes en vous-même l'essai) on tient même plusieurs jours.
Quand à lancer le four ou la machine à laver à 19 h le 7 Février ignorant la vague de froid !
C'est un luxe qu'on pourra encore payer avec une tarification modulée.
Et il faudra en profiter parce que ça ne durera pas. Et sûrement pas pour des questions d'écologie!
Je ne vais pas m'étendre là-dessus ; c'est bcp moins porteur que de dire "la crise est derrière nous".
D'autres aussi sont conscients de la nécessité à ne pas consommer n'importe comment et ils l'expriment très bien.
Par exemple Jean Marc JANCOVICI qui est membre du Conseil Scientifique de SLC.
Allez voir son site et jugez vous-même*.
Cordialement
*NB : ou directement sur un long article fort à propos sobriété
Rédigé par : c10a | 14 avril 2012 à 09h24