renouvellement du parc nucléaire à capacité identique
Sauvons Le Climat
avril 2012
Résumé
L’EPR de Flamanville a été présenté par EDF comme une tête de série pour préparer le renouvellement du parc de 58 réacteurs. Il est donc temps de voir comment pourrait se dérouler ce renouvellement. Il serait déraisonnable de renouveler le parc en reproduisant à l’identique car il faudrait construire jusqu’à 5 EPR par an, avec un décalage dans le temps, le rythme de construction des réacteurs de génération II.
On fait ici la supposition que tous les REP actuels pourraient avoir une durée de vie de 60 ans. Ceci suppose, bien entendu, que l’ASN accepterait une telle prolongation. On compare deux scénarios de renouvellement, le premier s’étalant sur 40 ans, le deuxième sur 20 ans. Dans le premier cas les pertes de revenus d’exploitation sont beaucoup plus importantes, par contre le deuxième cas nécessite qu’EDF recoure de manière importante à l’emprunt. Au bout du compte il semble que la solution la moins onéreuse serait un renouvellement au rythme d’environ 1 EPR par an. De plus, le rythme lent est beaucoup plus favorable pour l’optimisation des commandes à l’industrie nucléaire. Il est aussi plus sûr dans le cas de décisions négatives de l’ASN pour certains prolongements.
Le texte complet, écrit par Hervé Nifenecker, se trouve sur le site de Sauvons Le Climat :
http://www.sauvonsleclimat.org/etudeshtml/renouvellement-du-parc-francais-de-reacteurs-nucleaire/35-fparticles/1158-renouvellement-du-parc-francais-de-reacteurs-nucleaire.html
Le choix de 40 ans semble raisonnable pour éviter le maximum nombre de différents types d'imponderables. Cependant, il y un problem qui persiste: On confronte toujours des problèmes matériels dans la construction de cet EPR avant en Finlande et à présent, à Flamanville. En plus, dans l'avenir, le côut du reacteur sera un facteur décisive pour les marchés extérieurs para rapport aux autres réacteurs disponibles dan le monde.
Rédigé par : M. Asghar | 24 avril 2012 à 18h05
@Asghar: En Chine, cela *semble* se passer beaucoup mieux.
Concernant la Finlande et Flamanville, il faudrait espérer qu'un audit expert et sans complaisance envers les diverses partis puisse se prononcer sur les vrais causes des dérives.
Pour un néophyte, il semble se dégager une quasi-constante dans les causes de reports telle qu'elles apparaissent dans la presse, un mauvais contrôle de la qualité du gros-œuvre.
Rédigé par : jmdesp | 30 avril 2012 à 02h42