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16 octobre 2012

Commentaires

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l'auteur de l'article est-il informé de ce communiqué rectificatif de la NASA?
http://www.reuters.com/video/2012/09/21/reuters-tv-nasa-says-arctic-cyclone-played-key-role?videoId=237916780&videoChannel=118065

le communiqué "rectificatif" de la NASA intervient 12 jours avant la publication du communiqué de presse du National Snow and Ice Data Center(NSIDC nsidc.org) faisant le point sur la banquise arctique à la fin de l'été 2012.
Le NSIDC confirme que la glace a été fragilisée par la tempête qui a traversé l'Arctique en août, brisant une glace particulièrement fragile du fait de sa minceur. Mais il ajoute que ce les conditions météorologiques du précédent record en 2007 étaient beaucoup plus sévères. Et je me rappelle qu'à l'époque, on se demandait si l'ampleur du minimuym n'était pas uniquement dû à ces conditions météorologiques hors normes. La suite a prouvé qu'il n'en était rien.

Mais, il me semble que dans le même temps (saisons égale) la banquise et la glace augmentent en Antarctique...

La banquise antarctique, c'est une toute autre chose que la banquise arctique. Les 2 pôles ne se ressemblent pas du tout et ne fonctionnent pas de la même façon.

L'Arctique est une mer enserrée entre les continents. La glace y a peu de possibilité de se déplacer. Au contraire, sous l'effet des contraintes diverses, elle se casse, les morceaux de plaques se chevauchent partiellement, donnant lieu à des épaisseurs de glace qui peuvent être importantes, et qui donc auront moins tendance à fondre complètement pendant l'été.

L'Antarctique est un continent, entouré d'océan libre. La glace de mer y est beaucoup plus mobile. Ses mouvements propres ont peu tendance à se faire chevaucher les plaques de glace. Et la glace est libre de partir vers le nord, donc vers des eaux plus chaudes où elle va fondre. De ce fait, il reste proportionnellement beaucoup moins de glace de mer à la fin de l'été austral(en mars) en Antarctique, qu'il n'en reste en septembre en Arctique.

L'Arctique a battu tous les records de minimum d'étendue de glace de mer cette année à la fin de l'été boréal, tandis que l'Antarctique atteignait une surface record à la fin de l'hiver austral. Ce record de maximum de l'Antarctique est dû à la conjugaison de la géographie et du réchauffement:
la situation géographique de l'Antarctique, fait que le continent est ceinturé par un régime de vents qui tournent autour de lui et empêchent les eaux marines de surface chaudes de pénétrer dans la zone qui entoure ce continent. D'autre part le réchauffement, bien réel sur une grande parie de ce continent, et les perturbations stratosphériques liées à la basse teneur en ozone (le "trou") au-dessus de ce continent, conjuguent leurs effets pour élargir la zone enserrée dans les vents tournant autour du continent et donc la zone qui pourra être gelée en hiver. Ce qui conduit à un élargissement de la banquise.
Mais d'autres facteurs peuvent augmenter la surface de glace. Une fonte accrue en été va produire un surcroît d'eau douce. L'eau de surface moins salée gèlera plus facilement.
Si on regarde la situation de l'Arctique en mars dernier (à la fin de l'hiver boréal), la surface de la banquise était significativement plus grande qu'au cours des 5 années précédentes; mais, comme la glace était mince, la fusion estivale en a fait disparaître une grande partie

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