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Oui, il est possible de réduire la part du nucléaire dans le mix électrique de 75 à 50 % en développant considérablement les productions éoliennes et photovoltaïques.
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Mais parce qu'il y des périodes sans vent et sans soleil il sera impossible de réduire la puissance du parc de réacteurs nucléaires.
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A l'aide des seules productions éoliennes et photovoltaïques, c'est le facteur de charge des réacteurs nucléaires qui passerait alors de 75 à 50 %, ce qui en réduira d'autant la rentabilité.
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Le coût de cette opération dépassera les 200 milliards d'euros.
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La solution de régulation de la production par du stockage avec des STEPs est irréaliste à l'échelle qui serait nécessaire (équipement de 3500 km de côtes)
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La seule manière de diminuer le nombre de réacteurs nucléaires est de les remplacer par des centrales à gaz ou charbon, ce qui aurait de sérieuses conséquences sur nos émissions de CO2 et notre balance commerciale, et serait à l'origine d'un coût supplémentaire considérable.
Tous ces points sont explicités et démontrés dans l'étude Sauvons le climat "Limites de l'intégration des productions d'électricité intermittente"
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Certes,
Monsieur le Président de la République a le droit et le pouvoir
d'orienter la politique énergétique de la France. Mais, au moins,
Mesdames, Messieurs les Ministres et conseillers, faites en sorte que
ses choix se fassent en toute connaissance de cause !
Oui, les limites de l'intégration des productions d'électricité intermittente pour lesquelles le stockage est un élément indispensable, doivent être analysées sous tous les angles, car cette matrice de toutes ces énergies, par la nature des choses, sera présente dans l'avenir.
Rédigé par : M. Asghar | 16 juillet 2013 à 19h51