Sauvons le Climat donne son avis sur le Livre Blanc sur le financement de la transition écologique:

peut-il être utile puisque le plus important n'est pas cité?

 

 

Pierre Moscovici et Philippe Martin ont lancé une consultation publique sur le livre blanc sur le financement de la transition écologique.

 

Sauvons le Climat a transmis son avis le 13 janvier.

 

Après avoir fait remarquer que la transition, en devenant "écologique" au lieu de "énergétique", ne facilite pas les choix, Sauvons Le Climat a salué que le Livre Blanc vise à réduire l'usage des combustibles fossiles sans attendre leur raréfaction. Mais Sauvons Le Climat déplore aussitôt que l'atout incomparable de la France pour aujourd'hui et pour demain, le nucléaire, ne soit pas traité par ce rapport, ce qui est incompréhensible.

 

Sauvons Le Climat se livre ensuite à une analyse des modes de soutien des énergies renouvelables et met en évidence que ceux-ci sont anormalement orientés vers les renouvelables électriques alors que le soutien aux renouvelables chaleur (solaire thermique, biomasse, pompes à chaleur...) serait bien plus efficace et économique.

Enfin, Sauvons Le Climat fait  sept propositions, à la fois pour réorienter les soutiens vers les solutions efficaces, et pour revoir ceux déjà attribués, et qui le sont de façon incroyablement coûteuse sans pour autant maîtriser les résultats et les impacts sur le système électrique.

Comments

[Rédigé par : Schwartz René]

Sauvons le Climat fait sept propositions, quelles sont-elles ?

[Rédigé par : SLC]

Cliquez sur le lien de la phrase du 2ème paragraphe et vous aurez tout le document sur le livre blanc, avec les 7 propositions.

[Rédigé par : Jacques-]

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Sauvons le Climat fait sept propositions, quelles sont elles ?

1- Que l’Etat passe avec les banques une convention qui leur permette de financer des investissements destinés à diminuer la consommation d’énergie fossile par des prêts dont les annuités de remboursement ne seront pas supérieures à la valeur de l’énergie fossile que ces investissements auront permis de ne pas consommer. L’annuité dépendra donc directement du prix à la consommation finale du fioul, du gaz ou du carburant, un prix qui, selon une proposition reprise par le Livre Blanc, sera sous la maîtrise de l’Etat grâce à l’impôt sur le CO2

2- Qu’une partie au moins de l’effort demandé, actuellement, aux automobilistes pour financer le biocarburant soit réaffectée pour financer la sylviculture

3- Que les aides apportées aux énergies renouvelables soient décidées en se référant à un bonus dégressif dans le temps par rapport au prix de marché constaté

4 - Le développement des énergies sur réseau, comme l’électricité, doit être précédé de la mise en place de moyens « intelligents » et à coût d’exploitation supportable, pour éviter surproductions locales excessives, dépendances trop prononcées quand les énergies intermittentes sont absentes, et impossibilité de suivre la consommation. Leur rythme de développement doit donc être ajusté en fonction du développement des moyens affectés aux réseaux.

5- Les aides apportées doivent être systématiquement révisées, limitées dans le temps et supprimées dès que les coûts constatés d’une technologie mature ne progressent plus.

6- Tous les producteurs d’ENR devraient contribuer techniquement et financièrement à la sécurité des réseaux électrique et gazier en garantissant, sous leur propre responsabilité, une charge de base de manière permanente à proportion de leur puissance maximale .Il conviendrait de n’accorder une obligation d’achat avec tarif prédéterminé à un producteur d’électricité éolienne que pour la part de production qu’il peut garantir en toute circonstance, la production dépassant cette part étant vendue au prix du marché de gros. Dans ce régime, le producteur doit trouver les moyens de « back up » ou mieux de stockage nécessaires pour atteindre la production garantie (par investissement propre ou par contrat avec un autre producteur).

7- La possibilité d’écrêter les puissances intermittentes devrait être rendue obligatoire afin d’éviter des surdimensionnements excessifs et couteux des réseaux de distribution calculés aujourd’hui pour des puissances théoriques rarement voire jamais atteintes.