« Colloque « A la recherche de la Voiture Propre » | Accueil | "Le mythe climatique" de Benoit Rittaud »

29 avril 2010

Commentaires

Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

Commentaire sur le projet de la loi NOME.

La raison d’être de ce projet de loi est d’assurer la liberté de choix du fournisseur d’électricité pour tous les consommateurs finals résidaut sur le territoire national.

Il ne semble pas rationnel de vouloir, au nom de cette liberté, imposer à EDF, un fournisseur compétitif, une obligation de vendre une partie de la production de ses centrales nucléaires actuelles au prix coûtant.

Est-là la manière dont Bruxelles comprend l’instauration d’une concurrence, qui par définition doit être libre et non faussée, sur le marché de l’électricité ?

Je pense que le sujet est mal posé et ne peut aboutir à une solution non conforme aux objectifs fondamentaux d’une loi qui doit être limitée à la liberté du choix du fournisseur.

Que l’on impose à tous les producteurs nationaux de prendre en charge le développement initial de l’énergie éolienne et photovoltaïque en mettant à contribution de fait tous les consommateurs est un choix politique pour la promotion des énergies renouvelables passe encore, mais vouloir obliger l’un des producteurs à vendre la poule aux œufs d’or dépasse les limites.

Si des opérateurs alternatifs veulent s’établir rien ne devrait aujourd’hui leur interdire de mettre en place un parc de production et de fournir des consommateurs finals résidant sur le territoire national à condition que leur production participe efficacement à la régulation du réseau.

Et ce faisant, comment pourrait-on gérer les investissements à réaliser à long terme du parc de production d’électricité pour mettre en œuvre la politique énergétique de la nation comme cela a été fait jusqu’à présent ?

L’idée d’une renationalisation de l’électricité n’est effectivement pas loin. La solution doit répondre à un sujet à saisir dans sa globalité, à commencer par une nouvelle définition de l’objet de la loi.

René Schwartz
Le 16 mai 2010

Vraiment l'article le plus clair lu sur cette loi depuis sa publication. Bravo et merci.

Le rémunération des capitaux ( Premier aspect de la valorisation du prix) implique que le tarif prend en compte l’amortissement des réacteurs. Le coût des investissements des nouveaux réacteurs n'a rien à voir avec la fixation du prix d'un investissement passé. Cet article ne tient pas la route dès ses premiers arguments..

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.

Qui sommes-nous ?


  • "Sauvons Le Climat" a pour ambition d’informer, de manière indépendante de tout groupe de pression ou parti politique, sur les problèmes relatifs au réchauffement climatique et sur les solutions proposées pour le ralentir. Notre association est dotée d’un comité scientifique présidé par Michel Petit, ancien responsable du groupe français d’experts au GIEC. Sous le contrôle de ce comité, SLC publie régulièrement des études et des communiqués sur les aspects scientifiques et techniques ainsi qu'économiques et sociaux de ces problèmes. Nous diffusons également des points de vue de nos adhérents.
  • Lire notre manifeste

Avertissement

  • Les textes présentés sur ce blog n'engagent Sauvons le Climat que s'ils portent la mention "Article SLC"

Nos conférences en vidéo

Nous contacter