Le blog de l'association Sauvons le climat

Adieu Patrick

Sauvons le Climat a la douleur de vous faire part du décès de Patrick Jourde, secrétaire de notre conseil scientifique

Pionnier du solaire photovoltaïque avec, entre autres, la réalisation des premières installations auto nomes dans des îles du Pacifique, il a joué un rôle important dans le création de l'Institut National de l'Energie Solaire à Chambéry. Un des premiers signataires de notre manifeste, Patrick a joué un rôle très impor tant dans « Sauvons le Climat » en montrant l'intérêt futur de l'énergie solaire  tout en combattant énergiquement l'affairisme « durable » qui est en train de créer une bulle des Energies Renouvelables qui risque de faire de  gros dégâts en explosant.

L’écologie est-elle affaire de fiscalité ? Changer les comportements

Nous reproduisons ici la contribution de Michel Petit, Président du Comité Environnement de l'Académie des Sciences et  Président du Conseil Scientifique de Sauvons le Climat. au débat organisé dans les colonnes du journal l’Humanité du 26 septembre sur le thème « L’écologie est-elle une affaire de fiscalité ? ». Ont également participé à ce débat alain Obadia, Martine Billard, Yves Cochet et Serge Lepeltier.

Le but de la taxe carbone n’est pas de lever des fonds pour répondre à un besoin, mais plutôt d’induire un changement des comportements. Certes, par conviction, certaines personnes sont susceptibles de limiter volontairement leurs émissions de gaz à effet de serre pour éviter de bouleverser le climat de notre unique planète. Il n’en reste pas moins qu’un signal prix significatif conduira un plus grand nombre de citoyens à adopter une démarche de ce type. Pour que ce signal soit perçu, il convient qu’il soit assez fort.

Transparence et confidentialité

Le 20 Août, le magistrat en charge du dossier a classé « sans suite » une procédure engagée contre une organisation antinucléaire pour divulgation d’un document classé « confidentiel défense », document provenant d’EDF et concernant le réacteur EPR.

Je ne commenterai pas la clémence de la justice en cette affaire, mais il est vrai que beaucoup de citoyens de bonne foi se posent la question : « Pourquoi une industrie nucléaire, qui se proclame et se veut transparente, garde-t-elle des secrets auxquels le public n’a pas accès ? » D’autant plus qu’une loi française, loi 2006-686, dite TSN, du 13 juin 2006, légifère justement sur la transparence et la sécurité en matière nucléaire.

 Pour comprendre ce paradoxe apparent, il convient de distinguer entre deux termes souvent pris l’un pour l’autre : la sécurité et la sûreté.

Malthusianisme et décroissance : deux idées peu convaincantes. L'exemple d'Yves Cochet.

 Economiser l'énergie est une solution parmi d'autres souvent avancée, et à juste titre, pour lutter contre le réchauffement climatique. Elle a pour elle d'être simple à comprendre.

Mais elle a contre elle d'être facile à exploiter pour alimenter des logiques par trop simplistes, dont Yves Cochet assure actuellement les plus beaux exemples, comme récemment lors d'un débat à la Fête de l'Humanité, le 11 septembre 2009, qui confrontait les positions de  Serge Lepeltier (ancien ministre de l'écologie et du développement durable, maire UMP de Bourges), de Jacques Masurel, président de Sauvons le Climat (tous les deux en photo ci-dessus, à gauche d'un journaliste de l'Humanité), de Michel Petit, président du Conseil scientifique de Sauvons le Climat (en photo ci-contre) et de Martine Billard, député Verts comme Yves Cochet (mais beaucoup plus raisonnée).

La taxe carbone ne s’appliquera pas à l’électricité

« Sauvons le Climat » approuve l’instauration de la contribution « Climat-Energie » telle qu’elle vient d’être annoncée par le chef de l’Etat.

Cette mesure est d’autant plus courageuse que les Français sont, en ce qui concerne les émissions de CO2, parmi les plus vertueux de l'Union Européenne comme le montre le tableau ci-après :

 

Les écolos, la Suisse et l’électricité

C’est à la demande d’un ami écologiste que nous publions l’intéressante requête qui suit.

Messieurs,

Je suis un membre dévoué et convaincu d’un grand mouvement écologique français. A ce titre je souhaiterais attirer votre attention sur les positions inacceptables que prennent nos voisins suisses.

Il y a une dizaine de jours, alors que je passais des vacances dans ce beau pays, j’ai acheté "Le Temps"  un journal réputé pour son sérieux qui publiait un article vantant, au mépris des scénarios mis au point par nos meilleurs écologistes nationaux, l’usage de l’électricité.

Dans cet article ou il est question de lutte contre le réchauffement climatique, il apparait, contrairement à ce que le bon sens pourrait laisser entendre, que les helvètes ne se soucient pas vraiment d’économiser l’énergie.

Jugez-en :