Hervé Nifenecker
Le gouvernement a annoncé qu’il renonçait à la mise en oeuvre de la « taxe carbone » en attendant
que les autres Etats européens décident de la mettre en application et que soit instituée une taxe carbone à la frontière. En fait, ces conditions n’ont pratiquement aucune chance d’être remplies. Il s’agit donc bien d’une décision de renoncement pur et simple, sans analyse sérieuse et dans la précipitation.
A juste titre, Michel Rocard considère que le gouvernement aurait pu conditionner la mise en place de la taxe carbone à une accélération de la mise aux enchères des quotas au niveau européen. Saluons, au passage, la prise de position très claire et pédagogique de l’ancien Premier Ministre faite sur France Inter le 24 mars. De même nous apprécions à sa juste valeur le courage de Madame Jouanno qui a regretté la prise de position du gouvernement en termes particulièrement sentis.
Dans cette affaire, le gouvernement n’est pas le seul à s’être décrédibilisé :
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