Un article de Jacques Treiner, Président de Sauvons le Climat
Ile de France, paru le 31 aout dans « Libération ».
Dans un
Rebonds du 7 août, Denis Beaupin conteste les positions de Claude Allègre (Libération du
17 juillet), et, sur la question de l’énergie, réaffirme les conceptions
majoritaires dans beaucoup de mouvements écologistes (mais pas dans tous, comme
on va le voir) : non à l’énergie nucléaire, non à l’enfouissement du CO2,
oui aux renouvelables, oui à la décroissance de notre empreinte écologique.
Prendre au sérieux les conséquences du réchauffement climatique - ce que ne
fait certes pas l’ancien ministre - c’est proposer un scénario quantitatif
global qui, partant de la structure actuelle de la consommation énergétique et
en respectant l’impératif de fournir de quoi faire fonctionner la société dans
son ensemble à un moment donné, aboutisse à terme à une économie non émettrice
de gaz à effet de serre (GES). Or, les propositions de Denis Beaupin ne
remplissent pas, et de loin, cette exigence. Voyons pourquoi.
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